LES CHRONIQUES DE FRANCISCO & Co

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JACK REACHER, le retour du bonheur

Polar teigneux façon 70's                              

Christopher McQuarrie

**** 

 

 

 

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- I need to see some I.D.

- I'm not showing you any I.D

- Well, I need to see something.

- How about the inside of an ambulance?

 

 

 

 

 

Soigné.

Scénar et dialogues affutés, réalisation au cordeau et une photographie étincelante signée du vétéran des chefs-op: Caleb Deschanel. Il a marqué de son empreinte 4 décennies de cinéma entre l'image de Killer Joe (2011) et celle de Bienvenue Mister Chance (1979) en passant par celles de l'Étoffe des Héros ou de La Passion du Christ.  Une expérience et une "patine" nécéssaire pour ce jubilatoire et classieux clin d'oeil au polars teigneux des années 70 et 80!

 

Cette petite merveille, aux allures de série B grande classe,  signe le retour derrière la caméra du scénariste Christopher McQuarrie (Usual Suspects, Walkyrie, Edge of tomorrow) douze ans après Way of the Gun. Sa complicité avec l'acteur-producteur Tom Cruise est gage de qualité puisqu'ils signeront trois ans plus tard le cinquième volet  de la série Mission Impossible : Rogue Nation. Considéré, raisonnablement, comme le meilleur épisode de la série. Comble de l'élégance on retrouve ici dans un second rôle, furtif mais ô combien savoureux, celui qui incarna à cette époque l'un de ses plus illustres représentants du "polar-teigneux": le légendaire Robert Duvall !

 

 

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Tom Cruise, acteur éternellement jeune, brun, sans caries, chevelu et bondissant (je sais, ça en agace beaucoup) est, une fois de plus, totalement impliqué dans son projet.

Il s'est entouré ici des meilleurs artisans sur le fond et la forme pour un hommage brillant et décomplexé aux plus belles pages du cinéma de genre américain. Pour ceux qui aiment "les films de mecs" à l'ancienne, Jack Reacher c'est le retour du bonheur, avec ce qu'il faut d'humour et de sens du rythme. On sourit. On savoure. Bref, on est bien.

 

On assiste ici à du flingage de pro et du savant démontage de rotule façon puzzle. Le tout version old School. C'est à dire sans ces gerbants effets "caméra-secouée"qui ne démontrent que l'incompétence des clippeurs d'aujourd'hui à embrasser une pure et viscérale scène d'action. Nous sommes donc sur du basique, certes, mais qui ne prend pas l'amateur de bourre-pifs pour un sombre crétin. Il faut de l'élégance en tout. Et particulièrement quand ça castagne sévère. Voici donc, pour synthétiser un peu, un polar aux dialogues souvent drôles et savoureux et un bon vieux film d'action enfin débarrassé de ces épuisants montages épileptiques qui ruinent tant de productions actuelles. Ici, quand tout le monde s'échauffe, on comprend quand même ce qu'il se passe. Je reprendrais bien mon expression aujourd'hui consacrée : "Chaque scène d'action est chorégraphiée à la perfection".

 

Donc, soyez tranquille, vous pouvez vous caler dans votre fauteuil avec un bon Whisky sans craindre d'en renverser. Jack Reacher revient aux fondamentaux. Et moi je dis: Bravo! L'écrivain Lee Child, créateur du personnage,  nous l'avait précisé: "Jack Reacher est grand, quelle que soit la taille de l'acteur". Très cher Jack, ta belle mécanique tourne comme une montre suisse et rugit comme une sublime Chevrolet-Chevelle modèle 70.

Moteur !!!!!

 

 

 

 Francisco, 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

Hit the road Jack ! 

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    Entre Cruise et Rosamund Pike : l'écrivain Lee Child !

 

 

La suite bien huileuse qui ne sent vraiment pas bon

 

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WTF ???????

 

Que s'est-il passé ?!!

Pourquoi ? 

Why ?!!

 

Voilà probablement une des plus désolantes suite de l'histoire du cinéma.

Un truc exsangue, au scénario tout effiloché et alignant des scènes d'actions aussi poussives que dans un Steven Seagal version dernier râle. Atone, bouffi, visiblement en pleine déprime, Tom Cruise déambule mollement dans son cuir fatigué sans avoir l'air plus emballé que ça. Une ou deux belles nanas et un méchant pas trop naze permettent d'aller jusqu'au bout mais je l'ai fait comme on accompagne un parent proche et âgé, errant en déambulateur dans un paysage  triste et morne. Photographie vieillote, mise en scène empesée, histoire assommante... on cherche un peu la sortie au bout d'une demi-heure. Ouais, on ne va pas se mentir, le retour de Jack Reacher fait peine à voir.  En fait, le seul truc qui ne triche pas la-dedans, c'est le titre : Never go Back ...

C'était pourtant clair, non?

 

Allez, on oublie et on se revoit le premier.

 

 

 

 

 

 

Cruise chroniques  

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2012

 

2H10

 

Le Blu-ray                 Le top démo de la sensation argentique. Un rutilant moment de péloche 35mm ! Des couleurs profondes, un niveau de détail à s'épuiser la rétine, le tout servi sur un fin voile de grain. Grande classe.

Director:

Writers:

(screenplay), (based on the book "One Shot" by)
 
 
 
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02/01/2016
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