WOLVERINE, LE COMBAT DE L'IMMORTEL le dernier samouraï

SF Fantastique Comics

James mangold

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Les puristes ont boudés.

Bon, ok. Et alors?

Fan des X-Men de Singer et Vaughn, sans avoir lu les comics, j'ai pris un pied fabuleux a découvrir ce nouveau spin-off de Wolverine. Merci James Mangold ! Le personnage de Wolverine devient ce qu'il n'a jamais cessé d'être. Un Ronin. Un Samourai ayant perdu son maitre. Errant sans buts.

Le film lui offre un nouveau départ.

Récit d'une belle envergure ou la rage du personnage se "structure" au contact de cette culture rigoureuse régie par un ensemble de codes immémoriaux. Wolverine fera l'expérience de la fragilité et de la mortalité avant de se " reconstruire". Véritable parcours "initiatique" qui façonne la belle musculature de cet opus. Un vrai bon moment de cinoche. Coté action certains resteront sur leur faim et pourtant toutes les scènes de combat sont des merveilles de chorégraphie guerrière. Malgré l'accueil plus que tiède qu'il a reçu je suis persuadé que THE Wolverine sera vite réévalué et considéré comme une perle du genre.

Jamais ce personnage n'a autant révélé ses failles que dans ce magnifique hommage aux films de Yakuzas. Mangold fait de Wolverine un personnage profondément humain, habité par cette noblesse désenchantée des héros de film de sabre.

À noter, de savoureux clins d'oeils à l'univers des Mangas. Autant de références parfaitement assumées et qui ont contribué au bonheur que j'ai éprouvé à regarder ce film réalisé avec un soin et un sens du détail admirables.

Enfin un film de super-héros ou les personnages semblent bien réels et évoluent dans un univers qui n'est pas entièrement en CGI ! Invitation à plonger au coeur d'un Japon fantasmé, magnifiquement photographié et servi par un Blu-ray de compétition (orgie de couleurs, niveau de détail ahurissant et patine argentique de premier choix!) Un spectacle à des années lumières de la bouillie informe noyée d'effets ratés du "X-Men Origines : Wolverine" (2009)

Coté Blu-ray, je mets de coté la version 3D qui ne sert pas au mieux le somptueux et courageux classicisme de la mise en scène. Il convient de déguster ce film en 2D et impérativement dans sa version longue! La censure n'est pas venue édulcorer la sauvagerie des combats. Celui du village aux ninjas prend une autre ampleur que dans la version ciné. D'un esthétisme opératique elle impose définitivement le talent de James Mangold.

Loin, très loin de l'hystérie crétine de Thor 2 ou d'Iron Man 3, Wolverine, Le Combat de l'Immortel a du coeur et du fond en plus d'être une réussite esthétique de tous les plans. À l'image du brillant Captain America, Le Soldat de l'Hiver, transcendant totalement son premier opus ou de la rafraîchissante adaptation des Gardiens de la Galaxie. Alors, oubliez critiques et commentaires des petits intégristes de l'adaptation de comics et faites-vous votre propre opinion ! Devenez un Ronin de la critique !

Francisco,