LES GARDIENS DE LA GALAXIE TRILOGIE, space operas
Comics Space opera Comédie
James Gunn
Volume 1 !!!!!
*****
Fun
Volume 2 !!!
***
Même moins bon, voire un peu raté, limite complètement, c'est encore bon.
Je m'explique :
Une première heure virtuose, totalement euphorisante portée par une B.O toujours aussi stratosphérique. Ça, c'est juste avant que le scénario ne se mette à tourner un peu en boucle sur la planète Ego. Un final interminable qui patine en explosions, hystérie CGI un peu vaine, et voilà que se retrouvent un peu plombées ces joyeuses retrouvailles. Parce que oui, ça reste joyeux. Et la joie c'est un peu comme l'amitié. Difficile de vivre sans. Alors, ouais, je reconnais, fan du premier opus, qu'il est difficile de bouder son plaisir.
Ok, je ne suis pas un intellectuel et au cinéma je carbure d'abord aux émotions. La volonté de nous faire du bien partout est présente ici. La nostalgie des space-opéra d'antan affleure en permanence et le casting rapatriant Stallone et Kurt Russell rend grâce aux saines valeurs d'un passé où les héros en ramenaient un max côté humanité. Et ce respect des anciens, forcément ça me touche. Ouais, c'est hyper humain et chaleureux. La "famille" des Gardiens prend un max d'épaisseur (gagnant parfois aussi en lourdeur) et devient furieusement attachante. Je ne vais pas nier que je les ai tous retrouvés avec le même plaisir qu'il y a trois ans. J'ai vécu ces deux heures quinze comme "une bonne soirée entre potes" avec mon écran HD carrément à la fête (LE BLU-RAY EST UN TOP DÉMO) Déluges de couleurs, feux d'artifice d'explosions, orgies de décors et costumes chatoyants, il y a ici de vrais éblouissements et toujours dans cette saine ambiance de franche rigolade.
L'esprit du Space-Opera est intact !
J'ai relevé avec bonheur, dans l'univers du paternel de Quill, les sympathiques clins d'œil aux designs Sixties & Seventies des psychédéliques décors spatiaux. On pense aux kitschissimes (mais ô combien délicieux!) Flash Gordon ou, un peu plus loin de nous, Barbarella. Bref, même raté, avec cet envasement scénaristique de la deuxième partie et son laborieux final (gros point faible par rapport au rythme et à l'inventivité permanente du premier opus) ce Vol. 2 m'a fait passer une forme légèrement déviante, mais pas dégueu quand même, de bon moment.
Mon tout reste donc relativement frais, généreux et, j'insiste sur ce point, sans prétention. L'éloge des "secondes familles", celles que l'on se fabrique, et l'intérêt porté à tous ces petits bonheurs qui nous entourent et à côté desquels il est si facile de passer, ont touché mon tendre et limité cerveau de geek. Ouais, j'ai parfois la tendresse beauf (façon petite larme devant Fast and Furious 7, hé ouais je sais, c'est hyper décevant) mais cette simplicité-là, c'est aussi le secret du bonheur, non ?
Rester un peu con mais toujours à l'écoute du chant miraculeux de ces saines énergies qui font vibrer le monde.
Happy family
Volume 3 !!!
***
Voilà. C'est fini.
Après dix ans de fugues intersidérales ravageuses, la joyeuse troupe des Gardiens tire sa révérence. Et pour l'occasion, James Gunn nous livre un gros bonbon bien sucré et tout tendre à l'intérieur. Un film, comme le deuxième, également un peu raté, bordélique à l'intrigue filandreuse et souvent étirée, (2h30!) mais ô combien drôle et chatoyant avec d'ahurissantes séquences d'action en IMAX qui miaulent bien comme il faut sur nos écrans. À l'approche du final, la baston en plan-séquences dans le couloir d'accès du vaisseau ennemi est un morceau d'anthologie.
Il faut souligner que les effets spéciaux sont autrement plus convaincants que ceux des dernières patouilles Marvel. Franchement c'est beau et dépaysant à souhait. Alors, certes, nous ne sommes toujours pas revenus à la richesse scénaristique du premier volet, mais j'ai passé un fuckin' good time.
(Et puis ouvrir un tel métrage sur Creep de Radiohead assure déjà qu'un esprit un poil sensible est aux commandes...)
Quand on est fan basique, comme je le suis, de cette irrésistible bande de potes qui a bien déridé le genre souvent pontifiant du film de super-héros, on supporte une intrigue brinquebalante et fourre-tout (c'est tout le problème de l'effrayante Marvelisation des esprits, mais comme j'en suis conscient je m'en sortirai peut-être) Cet assemblage hétéroclite de justiciers surmontant leurs traumas en ayant su "refaire famille" a quand même ressuscité l'esprit du Space Opera qui ne craint ni le kitsch ni l'excès.
Je l'écrivains déjà il y a dix ans, Les Gardiens de la Galaxie m'ont offert des spectacles aussi légers et réjouissants qu'un Flash Gordon il y a plus de quarante ans. Ce ne sont pas des "grands" films, mais ils mettent le cœur en fête. La question est de savoir si "le charme rétro" qui permet à ce genre de cinoche de perdurer fonctionnera encore dans quelques décennies pour ce film pop corn au scénario vaporeux.
La Bande-annonce m'avait un peu filé les jetons, je craignais le torrent de mièvrerie, aussi je ne m'étais pas déplacé en salles. Mais voilà, petite opération Fnac avec un Blu-ray (de démo) à dix euros et j'ai flatté le beauf en moi. Au final la mièvrerie est bien là mais le show est tellement généreux et les acteurs tellement à la fête que je me suis laissé embarquer.
Comme pour toute comédie supportable, la trilogie a toujours joué autant sur la déconnade que sur l'émotion aussi j'ai apprécié le versant sombre de ce troisième volet consacré aux origines de Rocket, notre raton-laveur préféré qui fut sujet à d'odieuses manipulations génétiques pour devenir ce qu'il est. Un clin d'œil aux films de prison avec ces solides amitiés qui se nouent derrière les barreaux autant qu'un vibrant plaidoyer contre les violences animales (là je pousse un peu, mais quand même)
Quant au bad guy du film, un nouveau psychotique qui se prend pour Dieu, il nous offre lui aussi quelques petits moments savoureux sans renouveler le genre. Bref, Les Gardiens vont lui filer une bonne démonstration de "vivre ensemble" et à la fin, fan-service oblige, James Gunn n'oubliera pas d'ouvrir les vannes du trop-plein d'amour qu'il éprouve pour ses personnages fétiches. Une conclusion Bisounours toute en effusion, larmes, musique et danse, totalement assumée dont la sincérité désarme même si le spectacle est, objectivement, affligeant.
Bon, au terme du gigantesque générique de fin et à la toute fin de la seconde séquence post-générique, le fan à l'œil embué que j'étais a pu se consoler en lisant "Star-Lord will return". Parce que ce genre de héros, on le sait, ne meurt jamais. Et puis ce genre de nanar sympathique ne diffuse que de l'amour.
À l'image de sa B-O, toujours de belle tenue.
Allez, c'est pas mal, au fond.
Francisco,
Let's have fun again !
2014
2H
Le Blu-ray L'apothéose de la HD. Un piqué à s'arracher la rétine, des couleurs à rugir et une profondeur vertigineuse.
Director:
James GunnWriters:
James Gunn, Nicole Perlman, 2 more credits »Stars:
Chris Pratt, Vin Diesel, Bradley Cooper | See full cast and crew »
2017
2H15
Le Blu-ray Si on s'achète des écrans de malade c'est aussi pour vivre ce genre d'expérience.
Director:
James GunnWriters:
James Gunn, Dan Abnett (based on the Marvel comics by) | 11 more credits »Stars:
Chris Pratt, Zoe Saldana, Dave Bautista | See full cast & crew »
2023
2h30
LE BLU-RAY : Une fête pour les yeux avec passages en IMAX (format quasi plein écran) totalement ébouriffants
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