LES CHRONIQUES DE FRANCISCO & Co

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THE WALK, la vie sur un fil

Biopic épique et aérien            

Robert Zemeckis 

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" Quand je vois trois oranges, je jongle, quand je vois deux tours, j'ai envie de passer de l'une à l'autre"

 

 

 

Cette déclaration de Philippe Petit lors de son arrestation, le 7 août 1974, résume tout l'esprit de ce film absolument merveilleux. Le plus célèbre funambule du monde venait de relier sur un fil, les deux tours jumelles du World Trade Center. Un acte totalement illégal et surtout insensé mais au final un geste artistique d'une beauté fulgurante. C'est la passion et le courage de cette performance qui ont certainement séduit ce merveilleux conteur qu'est Robert Zemeckis.

Philippe Petit, Monomaniaque au sourire désarmant, planifie six ans durant son "crime artistique". Construit dans son premier tiers comme un authentique récit de formation, où Ben Kingsley assure sans peine en "papa Rudy"son rôle de mentor, le film décolle littéralement en arrivant au pieds des tours, dans le New-York des années 70. Préparatifs et suspens digne d'un film de braquage. La joyeuse bande de complices apporte toute la dynamique nécessaire à une histoire dont on connait le déroulement mais dont l'art et la manière captivent en permanence. Il faudrait citer tous les acteurs et actrices tant The Walk déroule une belle galerie de personnages, aussi attachants les uns que les autres. 

 

Côté mise en scène, Zemeckis est depuis pas mal de temps déjà, en totale maitrise de son art. Je ne l'ai pas dégusté en 3D mais même en 2D la permanente sensation de fluidité qui traverse The Walk est admirable. Découpage impérial et parfaite intégration des effets visuels. Il ne faut pas oublier que Zemeckis fut le premier à plonger dans l'univers de la réalité virtuelle grâce à la technique de la motion capture. Le Pôle Express, Beowulf ou Le drôle de Noël de Scrooge Alignaient tous d'authentiques morceaux de bravoure repoussant les limites du spectacle cinématographique. Ici, je ne m'étendrais pas sur la séquence de la traversée. Tout simplement, vertigineuse.

 

 

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Le réalisateur de Forrest Gump et Retour vers le futur est ici sous le charme de son modèle.

Un charme qui enveloppe le film du premier au dernier plan. Se dessine ici un véritable personnage de conte de fée, d'abord dans une France et un Paris de carte postale puis entre deux tours jumelles ressuscitées par la magie du septième art. Prouesse visuelle admirable autant qu'hommage. Instant de grâce pure où rien n'est réel mais tout est vrai. 

Grâce à Philippe Petit, l'antre des traders, fut ainsi inaugurée sous le signe de la poésie. L'imagination prit alors le pouvoir et le World Trade Center illustra comme jamais la célèbre maxime des génies visionnaires : "Sky's the limit". La fine silhouette et le regard malicieux de Joseph Gordon Levitt font ici merveille. Conteur, jongleur, funambule acrobate, ce Peter Pan, n'a aucun mal à nous embarquer sur son fil pour ne plus nous lâcher.

 

Pour Zemeckis aussi "Sky's the limit". Courageux apprenti sorcier, fasciné autant par le conte que par la magie des outils et des techniques qui vont lui donner vie. En cela, The Walk exprime la parfaite symbiose entre la fable et la technologie au service d'un solide message d'espoir. Tout est possible, chante ce film. Un dernier plan sur les tours touchées par la lumière et l'on réalise que le miracle a bien eu lieu. Zemeckis vient de déposer pour toujours un rêve de dingue sur les cendres d'un drame épouvantable. 

Fantastique bras d'honneur à tous les destructeurs.

Merveilleux film, vraiment. 

 

 

 

Francisco,

 

 

 

 

 

 

  

Above all                                                                                              

 

 

 

 

L'avis des lecteurs

 

Kay   

 

 

"Ode à la vie et à la liberté.  Beaucoup disent que ce film est lent au démarrage. Je ne trouve pas. Il y a simplement 2 parties et pour un film hollywoodien à gros budget, je trouve formidable d avoir pris le temps de nous présenter les personnages avec respect et poésie pour rester au plus près de la vérité sans succomber à la tentation de nous montrer uniquement l action à NYC.J espère qu il y aura d autres Philippe Petit. Il y en a grand besoin."

 

 

 

Spinaltap

 

 

"Comme l'a précisé Zemeckis, un film qui n'aurait pas eu lieu d'exister sans le 9/11. Un bel hommage aux fous sympathiques dont ce monde de tarés a bien besoin..."

 

 

 

L'Anominus

 

 

"Spectacle totalement emballant"

 

 

 

 

 

 

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2015

 

2H

 

Le Blu-ray             Vertigineux. 

 

Director:

 

Writers:

  (screenplay),  (screenplay) | 1 more credit »

 

 

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19/04/2016
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