LE SEPTIÈME FILS, Thierry l'a adopté
Heroic Fantasy
Sergei Bodrov
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Les voies de l'Heroic fantasy sont souvent périlleuses. Globalement atomisé à sa sortie, Le Septième Fils avait sombré dans l'oubli. MAIS, aujourd'hui, Thierry est là pour réhabiliter cette chose à première vue (la mienne) marron et malodorante. Il fallait oser, Thierry l'assume. Nous saluons son courage.
Peter Jackson a montré la voie, a dessiné le chemin, et nombres d'autres créateurs et réalisateurs lui ont emboîté le pas. Comme cela est naturel, juste et bon de le faire quand apparaît dans le champ/chant de la création en général la figure inspirante et éclairante d'un artiste majeur irradiant de son souffle le peuple plus ou moins immense des visionnaires en herbes. C'est green ? C'est super green. (Luc Besson, Le Cinquième Elément, chapitre 7, verset 8 et 9)
Le Septième Fils, avec Jeff Bridges et Julianne Moore, excusez du peu, nous raconte de belle et dynamique façon (1h33', c'est juste ce qu'il faut) une histoire de lutte entre les forces du mal et celle du bien, enfin celle des humains qui voudraient tout de même avoir le droit et la possibilité de mener une existence paisible et digne, sans trop de désarroi ni d'horreurs de toute nature.
On y rencontre des spectres qui hantent les forêts, un gobelin fou furieux, des sorcières très méchantes qui se changent (shape shifting) en reptiliens ailés, le bestiaire aussi arpenté par le shamanisme le plus pur (ours, aigle, panthère....), des cas de possession, des pierres secrètes et magiques, des épreuves et des affrontements épiques.
Au passage, saluons Peter Jackson inspirant là un survol de montagne enneigée, ici une promenade en barque dans lac de montagne encaissé, là encore quelques combats et poursuites dans forêts verdoyantes au sein de quelques ruines antiques et fracassées, ici encore une chute de héros depuis quelque à pic insoupçonné, sans oublier la ville spectaculaire lovée au creux de quelques falaises vertigineuses.
À Chaque fois ce ne sont là que quelques citations de quelques secondes qui n'enlèvent en rien à l'originalité ni à l'identité propre du film. Si Jeff Bridges peut sembler être au tout début Gandalf dans l'auberge du Poney Fringant, il suit une trajectoire singulière et se bat à sa façon.
Voici donc un excellent divertissement, bien troussé et enlevé, avec une image et photo en mode HDR (High Dynamic Range), comme il se doit, et des effets spéciaux brillamment intégrés.
Une bonne surprise!
Thierry,
Inside
2014
1H30
L'IMAGE : "... une image et photo en mode HDR (High Dynamic Range), comme il se doit, et des effets spéciaux tout à fait brillants et bien intégrés "
Director:
Sergei Bodrov (as Sergey Bodrov)
Writers:
Charles Leavitt (screenplay), Steven Knight (screenplay) | 2 more credits »
Stars:
Ben Barnes, Julianne Moore, Jeff Bridges |
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