RUSH, pied au plancher

Biopic épique

Ron Howard

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J'ai bien failli passer à coté...

Étranger, voir totalement hermétique, à l'univers des courses automobiles, Rush m'a embarqué dès le premier tours de circuit. Niki Lauda / James Hunt. Un affrontement au long cours qui enflamma les circuits dans les années 70. L'émotion est bien là. L'ambiance, décors, costumes, tout sonne juste. Welcome back to the 70's !

Chris Hemsworth a posé son marteau de Thor et se révèle excellent dans le rôle du grand blond fort en gueule, James hunt. Mais j'avoue être resté admiratif face au travail de composition de Daniel Brühl. Il campe un Niki Lauda plus vrai que nature (Oui je sais que je suis une buse en sports auto mais, franchement, qui ne connait pas Niki Lauda) Tout y est. Une photographie à tomber, une histoire solide et des personnages forts servis par un Ron Howard excellent directeur d'acteur. Au-delà du spectacle pur, l'humain reste au premier plan ! règle indispensable pour apporter du volume à l'action. Et ça marche.

Rush est à la course auto ce que Lawrence d'Arabie est au désert. Une oeuvre incontournable. Un classique instantané du genre. Il faudra attendre Le Mans 66 pour revivre un grand moment de cinéma sur circuit. Coté action justement, je vais être direct et synthétique : Je n'avais encore jamais vu spectacle aussi grandiose avec un tel soucis de réalisme. La réalisation des séquences de courses est tout simplement admirable. Du cinéma franc du collier, généreux et magnifiquement emballé, que demander de plus. Si vous avez bien regardé l'affiche et que vous ne vous attendez pas à du Bergman vous serez au Paradis. C'est binaire, certes, mais d'une efficacité redoutable. Techniquement le Blu-ray passe en tête Un grain parfaitement maitrisé. Une belle texture ciné sur les épaules d'une définition atomique. Traitement des couleurs au poil.

Deux belles heures de cinoche pied au plancher.

Francisco,