LES CHRONIQUES DE FRANCISCO & Co

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LES SEPT MERCENAIRES (2016), band of brothers!

Western     Humble remake       

Antoine Fuqua 

***

 

 

 

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Sympa, donc. 

J'aurais adoré démolir cette oeuvre osant se glisser dans les pas du chef-d'oeuvre de John Sturges (magnifiquement chroniqué en ces lieux par mon pote Nico.)

Seulement voilà. Cinévore facile je n'ai pas passé un sale moment. Et je me dois de livrer un rapport honnête de mon expérience même si la présence du King Denzel dans un film atrophie d'emblée au trois quart mon sens critique.

Totalement atomisé par la critique et chroniqueurs ciné, j'ai donc trouvé là une humble et sympathique déclinaison du mythe. Inutile de vous mettre aussitôt à hurler, voir à m'insulter. Soyons tous d'accord, Les Sept Mercenaires version Antoine Fuqua ne fait pas d'ombre aux originaux, loin de là, mais il n'a rien de honteux et respire, malgré sa dimension mineure, le bonheur de rendre hommage aux westerns de notre enfance.

 

L'allégresse qui se dégage de cette joyeuse bande d'acteurs, est franchement jouissive. Tous semblent ravis de se glisser dans la peau de ces samourais sans cause qui trouvent enfin une raison de mourir dignement. Les fondamentaux sont bien là et ces sept magnifiques m'ont fait passer un moment de cinoche plutôt bien poudré.

Même si les scénaristes Richard Wenk (The Equalizer) et Nic Pizzolatto (True Detective) ont manqué un peu la phase rencontre et constitution du clan à cause d'une légère carence en phrases cultes, les enjeux sont clairement posés. Les méchants ne sont plus les mexicains mais le rejeton dégénéré d'un capitalisme sauvage et immoral (excellent Peter Sarsgaard!) L'équilibre de l'ensemble n'est jamais hésitant, l'intrigue file droit et les séquences s'enchainent sans temps mort. Voilà un édifice qui reste présentable d'un bout à l'autre. Dans le genre "film de gars" on tient là un truc qui tient debout tout seul. J'invite tous les détracteurs à se cogner une relecture dans quelques années. Leurs attentes à la baisse ils réviseront peut-être leur jugement à la hausse.

 

 

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Côté action, pas question d' économiser les cartouches.

Au coeur du film, la prise de la ville par les mercenaires, magnifiquement découpée et chorégraphiée. Elle nous offre une démonstration de flinguage westernien qui restera sûrement dans les annales. Quant à La charge finale, c'est une authentique scène de guerre qui mettra en fête vos écrans. Entre ces moments de bravoure j'avoue que la réal fréquente parfois celle d'un bon téléfilm mais c'est toujours propre et lisible. J'insiste, nous ne sommes ni chez Kurosawa ni chez Sturges et son sens Fordien de l'espace. Mais j'ai également une pensée émue pour Juju, membre du blog entièrement équipé en 4K, qui devrait se régaler de la photographie puissamment contrastée, colorée et détaillée de Mauro Fiore (Avatar, Equalizer). Et tout cela est servi par de bons vieux cascadeurs et de vrais cavaliers. Les seuls effets CGI ne jouent ici que sur les couleurs et rajouts d'éléments de paysage et de décor mais l'action, elle, est épaisse, solide et bien réelle. Un effort louable, par les temps de lissage qui courent.

 

 

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Côté musique, vous n'entendrez le célèbre score de d'Elmer Bernstein qu'au générique de fin car, j'insiste, à aucun moment le film ne cherche à marcher sur les plates bandes du modèle défendu par Brunner et McQueen, passionnément chroniqué par NicoAntoine Fuqua   perpétue humblement la tradition et souhaite juste rappeler à la jeune génération qu'une bande de mecs bien couillus et loyaux peut suffire à mettre la misère à une armée d'oppresseurs. Et, sur ce point, le message passe efficacement.

 

Après Training Day et Equalizer, Le réalisateur retrouve avec bonheur Magic Denzel pour nous offrir un de ces "bon vieux western" à l'ancienne et sans zone grise. Les gentils sont sympas comme tout, même si le boss est tout de noir vêtu, et les méchants hyper bad. Tous bien droit dans leur bottes avec une actualisation bienvenue. Un Black, un latino, un indien, un asiatique, Les Sept forment une bande clairement métissée, à l'image de l'Amérique d'aujourd'hui (n'en déplaise à Donald) À leur tête, Denzel assure royalement le job et la décontraction du malicieux Chris Pratt est là pour chatouiller le fantôme de Mac Queen. Mention spéciale à Ethan Hawk qui se coule à merveille dans son rôle de dandy flingueur hanté par ses démons. Sans prétention, dans un blu-ray aux prestations techniques en acier trempé, le spectacle est bien là.

So, let's roll !

 

 

Francisco,

 

 

 

 

 

 

 

 

Complices

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First Remake     (La master-chronique de Nico)

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Chroniques   Denzel 

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2016

 

2H10

 

 

Le Blu-ray                  Une image chaude, stable, puissante, colorée, contrastée, nette et détaillée. Les sept piliers d'un Blu-ray top-démo.

 

 

Director:

Writers:

(based on the screenplay by), (based on the screenplay by) | 3 more credits »
 
 
 
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04/02/2017
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