OBLIVION, triomphe visuel
SF Anticipation Fantastique
Joseph Kosinski
****
Triomphe visuel absolu.
Oblivion fut pour moi le plus beau transfert blu-ray 2013. Sur le fond, sévèrement critiqué à sa sortie, il se situe pourtant loin au-dessus des Hunger Games, Divergente et autres mascarades SF de ces derniers temps.
Je sais qu'il est de bon ton ces temps-ci de plomber tout ce qui sort avec Tom Cruise au générique, mais son implication, encore une fois, est palpable à chaque plan. Acteur et producteur de grand talent sachant s'entourer des meilleurs et hisser chacun de ses films à un niveau d'exigence qui impose le respect (le mien en tout cas, quand je vois la paresse avec laquelle sont pondus la plupart des derniers blockbusters SF) Voici de
Après Tron Legacy, le jeune réalisateur Joseph Kosinski s'impose comme un nouveau nom de la SF. Son film est beau à crever et c'est du bon cinoche qui pense, interroge notre avenir et notre identité en privilégiant l'atmosphère sans négliger l'action et le tout porté par une belle et intense partition musicale.
Je n'ai eu aucun mal à décoller.
La mise en scène, aux cadres amples et épurés, au découpage rigoureux, est d'une incroyable élégance et chaque plan est un festin pour les amoureux de la belle image. Le design de chaque élément du film est à tomber. Ces deux heures de grand cinoche regorgent de visions inoubliables. De vrais visions de cinéaste.
Après avoir été euthanasies par une série de mauvaises Marvelades, dégoulinantes de CGI, voici un bon film de pure SF, dont peu de critiques ont pris la mesure. Celle d'une uchronie hautement divertissante aux tableaux magnifiques et à la mise en scène d'une fluidité exemplaire.
Du grand cinéma de genre creusant d'humanistes thématiques grâce à un scénario habité par une élégante mélancolie existentielle. L'oeuvre d'un auteur questionnant l'identité et la mémoire, piliers de notre humanité, lorsqu'elle est soumise à une technologie froide et manipulatrice.
C'est un beau et noble récit d'éveil d'un individu quittant sa confortable et aseptisée "tour d'ivoire" et laissant grandir en lui les graines de la sensation vraie, de l'émancipation intellectuelle et de la rébellion. Autant dire que l'on tient ici un film autant qu'un avertissement d'une éternelle actualité.
Oblivion a bien une âme et défend les nôtres.
Tous les blockbusters ne nourrissent pas une telle ambition, loin de là.
Je place donc la plupart des critiques assassinent sur le compte de cet anti-américanisme basique et dogmatique dont Tom Cruise, par son enthousiasme, son éternelle jeunesse, son sourire ultra brite et son amour absolu du grand cinoche populaire de qualité, incarne facilement le bouc émissaire.
Les types exigeants qui s'investissent comme des dingues finissent toujours par imposer le respect. Surtout au milieu d'une foule d'endives cabotinant sur fond vert.
L'avenir dessinera sa légende.
Oblivion ne sera pas oublié.
Francisco,
Inside
L'avis de Thierry
" Définitivement un de mes films préférés. La photo est effectivement d'une hallucinante beauté, la musique plutôt géniale, l'histoire vraiment excellente, et le tout en plein jour, ce qui est suffisamment rare dans le monde de la science-fiction pour être noté. C'est pour moi toujours un délice immersif que cette image sublime traversée par les ruades d'un vaisseau comme dessiné et profilé par Apple "
Joseph Kosinski
Cruise chroniques
2013
2H05
Le Blu-ray Vous avez lu le titre de la chronique? Ben voilà : Piqué atomique, niveau de détail hallucinant (les nombreux plans d'ensemble en 5K tournés en Islande sont à hurler de bonheur) traitement des couleurs absolument divin, contrastes abyssaux. Un orgasme rétinien comme je n'en avais plus vécu depuis The Social Network, la restauration miraculeuse de Lawrence d'Arabie ou Avatar. Piste son idem. Enorme (en vo of course) et totalement immersive. Bref, Oblivion c'est THE Top démo. Attention, sur un écran UHD, l'upscalling est susceptible de provoquer un vigoureux orgasme.
Director :
Joseph Kosinski
Writers:
Karl Gajdusek (screenplay), Michael Arndt(screenplay), 1 more credit »
Stars:
Tom Cruise, Morgan Freeman, Andrea Riseborough |
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