LES CHRONIQUES DE FRANCISCO & Co

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BRAVEHEART, ça le fera toujours!

Biopic épique     Culte                                                         

Mel Gibson 

***** 

 

 

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J'aime aussi reprendre pied dans la vraie vie et débattre de grands sujets de société, évoquer les peurs et les espoirs qui agitent notre monde et justement, à ce propos, j'évoquais à un pote cinéphile mes craintes quand à la probabilité que Braveheart, 20 ans d'âge (à l'heure où j'écris ces lignes), ait prit son petit coup de vieux. 

Sa réponse fut sans détour.

 

- Heu... Ouais, y'a des chances.

 

Aussi, quelques jours plus tard, d'allumer donc mon écran et de glisser la précieuse galette bleu dans mon lecteur. Le coeur battant. Je ne vous fait pas attendre plus longtemps : Pour moi, ça le fera toujours ! Et pourtant. Mel, en kilt, dévalant les montagnes d'Écosse, déboulant sur le champ de bataille le visage peint en bleu en roulant les "r", c'était pas gagné. On peut même dire qu'à l'époque le projet en faisait trembler plus d'un. D'autant que le film en costumes était un genre considéré alors comme désuet, voir limite ringard. Surtout en tapant dans le médiéval. Il fallait tout l'élan et la fougue de Mad Mel pour t'emballer tout cela bien velu et couillu.

 

Foin de dentelles et de nuances, Braveheart fonctionne à la pure testostérone.

Un sens de l'héroïsme guerrier particulièrement galvanisant et un mythe ressuscité  pour toujours. Qui, hormis le vaillant peuple d'Ecosse, avait entendu parler de William Wallace avant de voir ce film? ...  Ok, nous sommes bien d'accord. L'homme qui, entre la fin du treizième siècle et le début du quatorzième (autant être précis) fit trembler le cruel roi d'Angleterre (Edouard the first, type du genre odieux, campé avec délice par un Patrick McGoohan ignoble à souhait) William Wallace appartient à la catégorie des titans. Le genre de mec qui n'hésite pas à trucider le connard de shérif qui a assassiné sa bien-aimée avant d'affronter le gouvernement malfaisant et toute son armée responsable de tout cette cruelle injustice. Aujourd'hui un rebelle se contenterait de publier un message rageur contre la cruauté des hommes ou une pensée de Gandhi sur son profil Facebook voir de twitter courageusement son dégout pour l'injustice dans le monde. William Wallace, lui, a clairement fait trembler un roi et s'est sacrifié pour la liberté. Il a défié un empire. Chose que, j'avoue, je n'ai jamais osé faire.

 

 

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Alors donc, rien que pour avoir ramené William Wallace au premier plan, j'apprécierai grandement que vous reconnaissiez que Mel Gibson n'est pas venu sur terre pour rien. 

Et ce n'est pas tout. Cinq ans après ce gigantesque morceau de bravoure Ridley Scott allait d'ailleurs redonner vie au Peplum avec son énormissime Gladiator.

Et le succés de Braveheart ne fut pas étranger à la mise en chantier de ce genre de production ou des acteurs bien carrés se baladaient de nouveau en jupe avec de grosses épées. On peut donc considérer que Mel est le grand magicien qui a réveillé l'épique bien sanglant et les grandes plaines où ça se découpe sévère, à une époque ou il fallait encore se contenter de revoir les bons vieux classiques du genre. C'est aussi ça l'effet Braveheart. C'est bien simple, on n'avait pas vu pareille boucherie depuis le Conan de John Milius (1982)

 

20 ans après la sortie en salles je redécouvre Braveheart avec une joie intacte.   Comme pour Ben-Hur. Pareil. Le bonheur de s'abandonner au "jamais décevant" : le bon vieux classique! . Alors Ouaiiiis, l'ensemble a forcément prit un petit coup de vieux mais oublions ici bidouilles numériques et CGI, la plupart des décors sont vrais et les figurants bien présents (plus de 1500 pour les plus grosses embrassades). Ces célèbres scènes de bataille ou la caméra plonge au coeur de l'action font encore leur petit effet, même si imitées, égalées et dépassées depuis. Puis il y a Sophie Marceau, présence discrète mais franchement adorable dans ce monde de brutes. Et le tout de s'envoler sur une musique instantanément inoubliable du regretté James Horner (Titanic, Avatar, Légendes d'automne)

 

Meilleur film, meilleur réalisateur, Mel "Coeur Vaillant" Gibson décrocha pas moins de cinq oscars pour sa rugissante épopée. Parfois les récompenses tombent au bon endroit. Tiens, dans l'euphorie ambiante, j'ai même oublié de mentionner la superbe photographie de sir John Toll (La ligne rouge, Presque célèbre, Gone baby gone).

Le sublime Blu-ray rend grâce à la chaleur de son glorieux scope. Il y aura toujours quelques historiens pour gloser ou chipoter sur les libertés prises par le scénariste, le bien-nommé Randall Wallace, quant à la véracité des faits. Je ne peux hélas pas me prononcer la-dessus, n'ayant pas pu être là au moment ou tout cela est arrivé. De toute façon, je me connais,  je n'aurais rien pu faire. Non, tout ce que je retiens aujourd'hui, c'est que Braveheart est un fuckin'grand moment de cinéma.

Mel, William, ...  Merci !!!

 

- Your heart is free. Have the courage to follow it.

 

 

  Francisco,

 

 

 

 

 

 




 

 

Warrior 

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L'avis des membres

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Vindicator 66

 

" Un classique inoxydable. Bravo Mel !  "

 

 

L'anominus

 

" Freeeedom !!! J'adore. "

  

 

 

Chroniques Gibson (réal)

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1995

 

2H50

 

 

 

Le Blu-ray               Fruit d'une savante restauration en 2009 ce Blu-ray a fière allure!  Définition au taquet, étalonnage des couleurs admirable et niveau de détail frisant l'extase lors des grandes scènes de baston. William Wallace est bel et bien immortel !

 

 

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22/01/2016
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